L’AFO compte travailler avec le gouvernement sur des dossiers prioritaires comme l’enchâssement de nos droits linguistiques dans la constitution et la désignation officielle de l’hôpital Montfort comme centre hospitalier universitaire. Ou encore l’amélioration de l’accessibilité aux études postsecondaires en français dans les régions du Centre-Sud-Ouest.
Enfin, l’AFO veut aussi réitérer l’importance de donner le même statut au poste de commissaire aux services en français que celui des autres commissaires qui se rapportent à la législature. «Les défis sont encore nombreux et nous voulons des engagements concrets de notre première ministre pour que notre francophonie soit reconnue pour sa contribution et son apport inestimable à l’essor de notre province», conclut Denis Vaillancourt.
Carol Jolin, président de l’Association des enseignants franco-ontariens (AEFO) assure lui-aussi des bonnes relations passées entre Kathleen Wynne et son organisme.
«On a eu des bonnes relations avec elle et on sait qu’elle va amener la même éthique dans son travail. Nous, on va demander un rendez-vous pour adresser les problématiques, mais elle connaît bien la réalité, c’est une francophile convaincue ce qui est un atout en soi.»
Carol Jolin ajoute que les trois candidats favoris étaient tous des anciens ministres de l’Éducation, ce qui rassurait l’AEFO.