à 21h23 HNE, le 21 janvier 2013.
VANCOUVER – Une Première Nation de la Colombie-Britannique a demandé à la Cour fédérale d’empêcher le Canada de ratifier un traité d’investissement avec la Chine jusqu’à ce qu’elle et d’autres communautés autochtones soient consultées.
Dans des documents déposés à la cour à Vancouver, la Première Nation Hupacasath fait valoir que l’Accord Canada-Chine sur la promotion et la protection de l’investissement étranger (APIE) mettrait en péril ses droits ancestraux sur les ressources qui seraient sujettes à l’investissement étranger.
La conseillère Brenda Sayers a indiqué lundi que la bande voulait une injonction parce que des investisseurs chinois en viendraient à contrôler des actifs importants comme du charbon sur le territoire de 232 000 hectares de sa Nation.
L’extraction des ressources naturelles par des firmes étrangères enlèverait le pouvoir de négociation à des Premières Nations comme la sienne qui sont impliquées dans le processus des traités.