Il a aussi indiqué qu’il était mis au courant des projets à venir à la Ville de Montréal par l’intermédiaire de Bernard Trépanier, ancien responsable du financement du parti Union Montréal, qui avait accès au comité exécutif. Il se souvient avoir discuté du Programme triennal d’investissement de la Ville, le PTI, avec M. Trépanier et Frank Zampino, l’ancien président du comité exécutif de la Ville de Montréal.
Témoignages contradictoires
Par ailleurs, l’ex-organisateur politique du parti Union Montréal Martin Dumont s’est retrouvé pour une troisième fois devant la Commission Charbonneau, jeudi matin, et l’avocat d’Union Montréal, Michel Dorval, a tenté de le mettre en contradiction avec les versions qu’il a données lors de son premier témoignage des 29, 30 et 31 octobre, et lors de ses rencontres avec les enquêteurs qui ont précédé son premier témoignage.
Lors de sa première rencontre avec les enquêteurs de la Commission Charbonneau, le 12 septembre dernier, Martin Dumont n’avait pas mentionné que le maire de l’époque, Gérald Tremblay, était présent lors de l’incident de la double comptabilité pour une élection complémentaire. Ce n’est que lors de la deuxième rencontre, un mois plus tard, qu’il a mentionné la présence du maire aux enquêteurs.
Mais le 17 octobre octobre, Martin Dumont avait témoigné du fait que lors d’une élection complémentaire dans Saint-Laurent pour laquelle il était organisateur, il était inquiet du fait que le budget de campagne soit dépassé. C’est alors que l’agent officiel Marc Deschamps lui avait dit de ne pas s’inquiéter, en exhibant une feuille avec deux colonnes illustrant un budget officiel et un budget officieux.
Il avait même soutenu que le maire s’était levé et avait quitté la pièce, en disant qu’il n’avait pas à savoir ça — ce que le maire, qui a démissionné depuis, a toujours nié.