Au Canada, l’éducation catholique reçoit un appui financier de l’État dans les provinces de l’Alberta, de la Saskatchewan, de l’Ontario et de Terre-Neuve et Labrador, ainsi que et dans les trois territoires.
Au Nouveau-Brunswick, le système d’éducation est géré et structuré selon le principe de la dualité linguistique seulement. C’est aussi le cas depuis 1997 au Québec, où un programme d’Éthique et de culture religieuse est offert dans le système public.
Pourquoi n’en est-il pas de même en Ontario?
La province compte 37 conseils scolaires catholiques (dont 8 francophones) et 35 conseils scolaires publics (dont 4 francophones). Est-ce que l’Ontario a besoin de 72 conseils scolaires pour offrir une éducation à deux millions d’élèves? Je ne le crois pas.
À mon avis, il ne faut pas plus de 40 conseils pour couvrir la province (une trentaine du côté anglophone et une dizaine du côté francophone).