à 11h11 HNE, le 30 décembre 2012.
Le Canada profitera de ses deux années à titre de leader du Conseil de l’Arctique afin d’en promouvoir le développement et de défendre ses politiques, selon des politiciens fédéraux et certains documents.
Des experts de l’Arctique et des intervenants liés au Conseil de l’Arctique sont cependant inquiets et remettent en question cette approche, dans un contexte où le corps diplomatique doit gérer des dossiers internationaux cruciaux, tels que le réchauffement de la planète et un traité sur la prévention des déversements de pétrole.
Le Conseil de l’Arctique est formé de huit pays qui ceinturent le pôle Nord — le Canada, le Danemark, la Finlande, l’Islande, la Norvège, la Fédération de Russie, la Suède et les États-Unis — avec la participation de groupes autochtones.
Depuis sa création à Ottawa, en 1996, il est passé d’un forum de recherche et d’un lieu d’échanges diplomatiques à une organisation négociant des traités internationaux contraignants, comme celui de 2011 sur les opérations de sauvetage dans l’Arctique.