La fin du monde des Mayas aura été l’occasion de faire de bonnes affaires. S’il était possible de tout additionner, le total atteindrait plusieurs milliards de dollars. Survol d’un «produit culturel» tout à fait de notre époque.
Ça a commencé avec le film 2012, de Roland Emmerich qui, il y a trois ans de cela, a rapporté la coquette somme de 770 millions de dollars. Certains y voient l’acte de naissance de cette peur d’une «apocalypse des Mayas», mais en réalité, les «croyants» avaient l’œil sur le 21 décembre 2012 depuis les années 1990.
Selon une compilation faite il y a déjà plus d’un an, 300 livres avaient été publiés à propos de cette apocalypse. Plusieurs furent des bestsellers.
La chaîne de télé National Geographic a produit un documentaire, Compte à rebours avant la fin du monde. On y démolit les croyances, mais ce n’est pas l’impression que donne la publicité. Et ça fait partie de ses meilleures ventes en DVD.
Cette chaîne de télé a flairé la bonne affaire: elle a lancé cet automne une série de 12 documentaires d’une heure sur les gens qui se préparent à la fin du monde, notamment en construisant des abris anti-atomiques.