à 13h21 HNE, le 17 décembre 2012.
QUÉBEC – Des étudiants qui menacent de reprendre la rue, des recteurs en furie, un ministre qui doute du sous-financement des universités, la table est mise pour le sommet de tous les dangers en février à Montréal.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les augures sont fort mauvais pour le Sommet sur l’enseignement supérieur qui devait pourtant être la grande rencontre de la réconciliation promise par le Parti québécois après les turbulences du «printemps érable».
Le gouvernement péquiste a eu droit à un sursis après avoir acheté la paix avec la faction étudiante la plus modérée, mais les coupes massives qu’il vient d’imposer au réseau universitaire compromettent les chances de réussite du sommet annoncé lors de la dernière campagne électorale.
Les recteurs ont appris avec stupéfaction, lors d’une rencontre confidentielle avec le ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, plus tôt en décembre, qu’ils devront comprimer des dépenses de 124 millions $ à quatre mois de la fin de l’exercice financier, le 30 avril.