Après avoir promis l’an dernier de déployer 600 troupes et 150 policiers pour des missions de paix, le Canada a déçu, le 15 novembre, en reconnaissant n’avoir affecté qu’une soixantaine de Casques bleus au service de l’ONU.
Le premier ministre Justin Trudeau s’est néanmoins engagé à déployer prochainement des avions et une force d’intervention rapide de 200 soldats, dont une part importante de femmes.
Quelque 500 délégués de 75 pays étaient rassemblés à Vancouver pour la réunion de 2017 des ministres de la Défense sur le maintien de la paix. Outre la participation des femmes, les enjeux de langue étaient à l’ordre du jour du Canada, dans une collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
«Parler la langue du pays, c’est important»
L’OIF est un forum incontournable pour le Canada, selon la directrice du Centre for International and Defence Policy de l’Université Queen’s (Kingston), Stéfanie von Hlatky, étant données les récentes pressions pour des missions en Afrique francophone.
«La question linguistique n’est pas négligeable à cause de la dimension culturelle sur le terrain. Parler la langue du pays, c’est important.»