86 millions $ pour l’éducation postsecondaire

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Publié 28/11/2006 par Aurélie Lebelle

Dans le cadre d’un partenariat entre les gouvernements fédéral et provincial, les deux collèges de langue française et les six universités bilingues de l’Ontario se partageront 86 millions de dollars sur quatre ans, ce qui représente une augmentation de 27% par rapport au dernier protocole de 1998 à 2003. Ce soutien financier sera investi dans l’éducation postsecondaire en langue française mais aussi dans le soutien aux étudiants et aux organismes francophones.

Le collège Boréal de Toronto et le collège de la Cité à Ottawa ainsi que les six universités bilingues se partageront ce financement. «L’annonce d’aujourd’hui est une excellente nouvelle pour la communauté franco-ontarienne, a souligné Andrée Lortie, présidente de La Cité collégiale qui va toucher 7,3 millions de dollars en 2006-2007. Notre clientèle étudiante bénéficiera d’une formation pertinente et de qualité tandis que nos employeurs auront accès à une main-d’œuvre mieux formée.»

La Cité collégiale a déjà prévu d’élargir la gamme de ses programmes et services en français pour la rentrée prochaine. Quatre nouveaux programmes sont planifiés et les étudiants pourront avoir accès, entre autres, à une formation post-diplôme en protection et sécurité aéroportuaire ainsi qu’à un programme dans le domaine de la santé en collaboration avec l’Université d’Ottawa. La Cité collégiale souhaite également contribuer à améliorer la réussite scolaire de ses étudiants en créant des ateliers de prises de notes, de conseils face au stress ou d’aide à l’organisation.

Un tel investissement suscite bien sûr des réactions positives dans toute la communauté scolaire francophone.

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Chris Bentley, ministre de la Formation et des Collèges et Universités, a affirmé que «l’enseignement postsecondaire en français est une part importante de la vitalité de l’Ontario et un élément clé pour assurer notre bien-être économique aujourd’hui et demain».

Madeleine Meilleur, ministre déléguée aux Affaires francophones, a quant à elle souligné que «l’accès accru des jeunes étudiants francophones et bilingues à une éducation postsecondaire de grande qualité permettra de les doter des outils essentiels à leur réussite. La plus grande disponibilité de programmes et services postsecondaires en français constitue un élément clé favorisant davantage la pleine contribution des francophones à la postérité économique et au bien-être de tous les Ontariens et Ontariennes.»

La répartition exacte du financement entre les établissements scolaires n’est cependant pas encore définitive. «Nous sommes toujours en négociation et nous attendons une annonce du gouvernement car les fonds ne sont pas confirmés», explique Paul Ledwell de l’Université d’Ottawa avant d’ajouter: «Nous avons beaucoup de programmes et nous souhaitons poursuivre dans cette voie mais pour l’instant il n’y a rien de confirmé.»

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