3e édition du Gala Néfertari

Promouvoir le bien-être 
des femmes immigrantes

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Publié 22/06/2010 par l-express.ca

Le Centre d’épanouissement pour le bien-être des femmes immigrantes (CEBEFI) a organisé avec succès son troisième Gala Néfertari dans la salle des fêtes de l’église Sacré-Coeur, samedi 19 juin. L’événement annuel se veut une célébration des initiatives menées par les femmes immigrantes francophones visant à faciliter leur inclusion sociale et économique. En partenariat avec TFO, le CEBEFI a remis des certificats de reconnaissance à neuf femmes de la communauté franco-torontoise pour souligner leur apport au développement de l’autonomie des femmes immigrantes du Grand Toronto.

Plus d’une soixantaine de membres des diverses communautés culturelles et leurs familles ont assisté à la soirée qui a permis de faire connaître plusieurs entreprises dirigées par des immigrantes dans les secteurs de l’esthétique, la coiffure et la couture.

«Le CEBEFI vise l’excellence pour la femme immigrante francophone, à l’amener à son meilleur niveau et à développer son plein potentiel afin de lui permettre de s’épanouir», a rappelé Marie Nga, directrice de l’organisme.

«Nous nous sommes données pour défi de favoriser l’indépendance et le développement économique des femmes immigrantes francophones, en leur offrant une formation professionnelle d’esthéticienne et d’autres métiers liés à la beauté, donc des métiers d’avenir», précise la directrice.

«Le CEBEFI a choisi de participer à l’épanouissement des femmes immigrantes, en accord avec la direction de la politique canadienne en matière de développement de la femme, par la mise en place de structures et d’activités destinées à appuyer sa contribution à l’économie du pays et son engagement en tant que citoyenne», déclare-t-elle.

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Favoriser l’entreprenariat

Le CEBEFI a débuté ses programmes en 2008 grâce au soutien du RDÉE Ontario, auquel s’est ajouté l’appui de la Fondation Trillium. L’organisme est prioritairement un centre de formation conçu pour appuyer les immigrantes qui aspirent à devenir entrepreneures.

Il se propose d’offrir des ateliers axés sur la gestion d’entreprise à celles qui auront obtenu leur diplôme du CEBEFI soit comme maquilleuses professionnelles, techniciennes d’ongles ou autres. «Ces sessions apporteront aux participantes des notions élémentaires de gestion qui sont essentielles au démarrage de leur propre entreprise», précise Mme Nga.

Samedi dernier, l’auditoire a assisté à deux défilés de mode issus des entreprises Monkonzie Cooperative IC et Amina Designs. Les tenues estivales confectionnées avec des tissus importés de différents pays d’Afrique, conviennent soit pour des événements mondains ou des activités de tous les jours.

Les revenus générés par les créations d’Amina servent entre autres à soutenir des programmes d’aide destinés aux femmes victimes du VIH en Afrique. Les élégantes dames ont évolué sur les rythmes du tam tam de l’Afrique de l’Ouest, interprétés par les musiciens Amadou Kienou, Amara Kanté et Manu Dawit.

Reconnaître le savoir-faire

«Le Gala Néfertari célèbre depuis trois ans la beauté de la femme et reconnaît les compétences, le savoir-faire et la bravoure des femmes francophones. Cette année, le CEBEFI souligne neuf femmes exceptionnelles», a annoncé Marie Nga.

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Les récipiendaires des certificats de reconnaissance émis par le CEBEFI ont été sélectionnées de concert avec nombre d’organismes des communautés culturelles francophones du Grand Toronto. Les lauréates 2010 incluent: Diane Dubois, vice-présidente à l’enseignement du Collège Boréal; Karine Barrass, artiste, photographe, fondatrice de K’rine L’art aux cinq sens; Marlène Thélusma Remy, professeure, écrivaine, artiste compositrice interprète; Annik Chalifour, journaliste et professeure; Rose Cathy Handy, Toile des carrières; Nadine Duval, consultante en emploi, Collège Boréal; Blaise Nengo Buata, conseillère en emploi; Olga Lambert, conseillère scolaire, membre de People of Motherland Cultural Committee, co-fondatrice du Pavillon Afrique du Festival Carassauga et Georgette Amihere, présidente, People of Motherland Cultural Committee, co-fondatrice du Pavillon Afrique de Carassauga, fondatrice du concours de beauté Miss Awoulaba.

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