34 millions $ pour les programmes de français langue seconde

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Publié 06/02/2007 par Yann Buxeda

Les programmes de français langue seconde (FLS) représentent l’un des fleurons du bilinguisme au sein du système éducatif de l’Ontario. Sans pour autant s’être révélé la méthode parfaite pour faire du jeune Ontarien un bilingue assuré, les programmes de français langue seconde offrent une solution de plus en plus prisée par les parents des jeunes élèves.

Pour autant, la grogne n’est plus occasionnelle, et l’on reproche le manque de possibilités offertes pour que chacun ait accès à ces programmes. Principale mise en cause, le manque de financement pour proposer de nouveaux lieux d’enseignement. Mardi dernier, par l’intermédiaire de la ministre de l’Éducation Kathleen Wynne, le gouvernement provincial a annoncé que 34 millions $ supplémentaires seraient injectés dans les programmes de FLS.

Un apport échelonné sur quatre années, dont s’est félicité la ministre: «Ce gouvernement est conscient de l’immense avantage qu’ont les élèves qui parlent une ou plusieurs autres langues. L’apprentissage d’une langue seconde renforce non seulement les capacités des élèves en résolution de problèmes, en raisonnement et en reflexion créatrice mais développe aussi leur compréhension et leur appréciation de la diversité des cultures.»

Cette subvention provient en fait du gouvernement fédéral qui, dans le cadre de l’accord Canada-Ontario sur les langues officielles dans l’enseignement, avait décidé d’affecter environ 8,5 millions $ par an pour pérenniser les programmes de FLS.

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Une participation qui viendra s’ajouter aux 221,5 millions $ initialement prévus par le provincial pour l’année scolaire 2006-2007. Cette somme permettra donc de consolider les efforts entrepris ces dernières années, mais aussi de donner une impulsion supplémentaire à certains projets entamés.

Expansion des cours en français et des programmes d’immersion, programmes de littératie en français, approche novatrice dans la prestation de programes de français de base, nouvelles ressources et perfectionnement professionnel pour les enseignants de FLS sont autant de domaines que Queen’s park souhaite couvrir avec cet appui financier.

Un champ de compétence qui, selon la ministre, s’inscrit vraiment dans l’avenir: «En offrant à nos élèves un meilleur accès aux programmes de FLS et davantage de cours, nous les aiderons à parfaire leur maîtrise du français et, en fin de compte, nous leur ouvrirons plus de portes pour l’avenir.»

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