Des problèmes de financements, une absence de politique en ressources humaines, la baisse de l’influence des coordonnateurs des services en français (SEF), la situation ne paraît pas reluisante lorsqu’on regarde de près le rapport du commissaire François Boileau. «Il y a plein d’aspects positifs, tout le chapitre 6 de mon rapport est consacré aux pratiques exemplaires, mais ce n’est pas ce que les médias retiennent», précise le commissaire.
Et oui, que voulez-vous, les médias parlent des trains qui n’arrivent pas à l’heure, pas des autres.
De belles initiatives ont vu le jour depuis avril 2009, comme cette nouvelle définition de la francophonie, qui augmente de 50 000 le nombre de francophones en Ontario, ou encore le site www.ontario.ca, disponible dans les deux langues, la désignation du Collège Boréal comme fournisseur officiel de services en français. ou encore le programme Accent sur la jeunesse développé par l’Office des Affaires francophones.
Tout n’est pas rose mais, comme le souligne François Boileau, «l’important c’est qu’il y ai des améliorations».
Il faut que les gouvernements acceptent de financer de manière plus importante l’application et l’augmentation des SEF, là-dessus, tout le monde est d’accord, mais comment les influencer à prendre ces décisions? «C’est à moi de brasser l’arbre, c’est à la population de faire pression et aux médias de faire leur travail. Les gouvernements ne doivent plus se dire que les SEF c’est quelque chose qu’on peut balayer. Ça ne doit pas fluctuer selon la volonté du gouvernement en place», indique François Boileau.