«Toronto, c’était l’inconnu total.» Comme 14 autres jeunes français, Lamine Konate a visité la Ville-Reine pendant deux semaines, du 2 au 16 novembre, dans le cadre du programme Réciprocités. Initié par la Passerelle-IDÉ, ce projet favorise la mobilité internationale de jeunes issus de quartiers populaires.
«Je me suis dit que nous avions des modèles exemplaires à faire découvrir à la jeunesse française. C’est aussi une vision d’échange entre deux pays», explique Léonie Tchatat, directrice générale de La Passerelle. Dans la même optique, l’organisme de la rue Carlton, à Toronto, s’est implanté rue Héron, dans le 10e arrondissement de Paris.
La structure canadienne a organisé une «panoplie d’activités»: visites culturelles, rendez-vous et ateliers ont rythmé le séjour des participants. Ceux-ci ont ainsi pu prendre connaissance des pratiques canadiennes dans les domaines entrepreneurial, civique, social et culturel.
Le voyage était financé par l’État français. «Il y a eu un appel à projets. Il fallait mettre en avant ses motivations et passer devant un jury», se souvient Lamine Konate. Pour espérer être sélectionnés, les postulants devaient développer un projet d’entreprise.