122 circonscriptions provinciales

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Publié 09/06/2015 par l-express.ca

Un projet de réforme électorale déposé la semaine dernière par le gouvernement de l’Ontario porterait à 122 le nombre de circonscriptions, soit 15 de plus qu’à l’heure actuelle, en vue des prochaines élections prévues en 2018.

Cette mesure permettra de suivre le nouveau découpage fédéral et de mieux refléter les déplacements et les augmentations de population, indique le gouvernement. La plupart des nouvelles circonscriptions seront créées dans des régions ayant connu une forte croissance démographique: Toronto, Peel, York, Durham et Ottawa.

Les 11 circonscriptions du Nord de l’Ontario resteront inchangées. En 2004, le redécoupage fédéral a réduit à 10 le nombre de sièges attribués au Nord de l’Ontario, mais l’Ontario a conservé 11 sièges à l’échelon provincial. Ainsi, l’Ontario comptera 122 circonscriptions provinciales et 121 circonscriptions fédérales.

Le gouvernement ontarien prendra d’autres mesures visant notamment à:

• prévoir les échéances électorales fixes au printemps, et non plus à l’automne, afin d’éviter tout chevauchement avec les élections fédérales et municipales;

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• favoriser une plus forte implication des jeunes dans le processus de vote grâce à l’inscription provisoire des personnes âgées de 16 et 17 ans, l’âge électoral minimal restant fixé à 18 ans;

• renforcer les règles en matière de publicité électorale des tiers.

«Une société équitable prend son ancrage dans la démocratie», fait valoir la première ministre Kathleen Wynne. « Ces mesures veilleront à ce que les limites des circonscriptions électorales tiennent les promesses du principe démocratique de représentation selon la population.»


La procureure générale Madeleine Meilleur affirme mettre tout en oeuvre «pour garantir que les Ontariennes et les Ontariens se sentent à même de participer au processus électoral, en ayant la certitude que leurs actes auront un impact».

Récemment, Queen’s Park a annoncé que les municipalités seront autorisées – voire encouragées – à adopter le scrutin préférentiel, par lequel les électeurs peuvent hiérarchiser leurs choix sur le bulletin de vote. La Ville de Toronto adopterait ce système qui assurerait que le maire et les échevins représentent chacun une majorité d’électeurs.

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Des partis politiques l’utilisent déjà pour la sélection de leur chef, mais le gouvernement libéral ne prévoit pas pour l’instant l’appliquer aux élections provinciales.

Et le gouvernement reste muet sur l’autre mesure susceptible d’intéresser davantage de citoyens aux élections: le vote par internet.

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