EDMONTON – Une étude réalisée par le Service géologique des Etats-Unis (U.S. Geological Survey), et rendue publique mercredi, suggère que l’équivalent de 112 milliards de barils de pétrole gît sous la glace et les eaux de l’Arctique du côté nord-américain.
C’est la première fois que des chiffres aussi précis sont avancés pour décrire le potentiel énergétique du Grand Nord et cette nouvelle étude risque d’ajouter de la pression au débat entourant le contrôle des ressources de cette région.
On évalue à 412 milliards de barils le total des réserves mondiales au nord du cercle polaire _ principalement au large des côtes de la Russie, selon l’étude. C’est environ le tiers des réserves de gaz naturel et le sixième des réserves de pétrole, non découvertes, du monde entier.
«C’est gigantesque», a déclaré le directeur d’une firme de Calgary spécialisée en énergie. Et c’est ce qui fait qu’il pourrait y avoir des conflits frontaliers dans le Grand Nord, a expliqué William Lacey.
«La majeure partie de l’Arctique, surtout au large, est pratiquement non explorée en ce qui a trait aux gisements de pétrole, mentionne le rapport. Les larges plateaux continentaux arctiques pourraient représenter la plus vaste zone de réserves potentielles non explorées de pétrole sur Terre.»