La bataille de la crête de Vimy représente l’évolution de l’histoire canadienne, de «dominion» à nation autonome. Une bataille synonyme de bravoure et de sacrifice. «La liberté et les droits de l’homme dont nous jouissons aujourd’hui n’auraient pas pu être possible sans le courage de ces hommes», a souligné dimanche avant-midi le consul général de France Marc Trouyet, devant le cénotaphe de Toronto où s’étaient donné rendez-vous des membres de l’Union des Français de l’Étranger et de Français du Monde.
Ce 9 avril 1917, dans le cadre de la bataille pour la ville d’Arras contre les forces allemandes, quatre bataillons canadiens réunis pour la première fois sous commandement canadien et non plus britannique, se sont emparé des hauteurs de Vimy après trois jours de combats qui ont fait plus de 3500 morts et 7000 blessés.
Devant le monument aux morts de toutes les guerres, en face de l’ancien hôtel de ville de Toronto, on retrouvait autour du consul, le président des Français du monde Gérard Poupée, le conseiller consulaire et président de l’UFE Marc Cormier, la conseillère consulaire Francine Watkins, des militaires français et canadiens, de même que des musiciens de la Toronto French School, des membres de la Fondation Vimy et bien sûr des Torontois venus participer à l’événement.
Au même moment, le premier ministre canadien Justin Trudeau se trouvait au mémorial de Vimy en compagnie du président français François Hollande et de membres de la famille royale britannique. «Nous ne devons jamais oublier le fardeau qu’ils ont porté pour le pays qu’ils ont bâti», a dit M. Trudeau.
«Le Canada est né ici», a-t-il ajouté, face aux deux pylônes blancs représentant le Canada et la France.