Un Français, un Belge, pas de Québécois mais six Canadiens. Ce sont les candidats encore susceptibles de partir vers Mars en 2024, si jamais il y a un départ.
Des 200 000 personnes qui s’étaient inscrites au printemps 2013 pour cet aller simple vers la planète rouge, il en restait un millier lors de la deuxième vague de sélections.
La liste vient d’être ramenée à 100 noms, 50 femmes et 50 hommes. Au terme du processus de sélection, qui doit notamment inclure un entraînement physique et des tests de vie en groupe, il devrait en rester 24.
Parmi eux, pour l’instant: le Français Jérémy Saget, 37 ans, un médecin de Bordeaux qui est de plus physicien en aérospatiale, et le Belge «Brad», 42 ans, d’Anvers, qui n’a pris la peine de divulguer sur sa fiche ni son nom de famille ni sa profession.
Les interrogations au sujet de ce voyage n’ont pas obtenu de réponses satisfaisantes.
Certes, un aller simple plutôt qu’un aller-retour rend le voyage vraisemblable: la technologie pour se rendre sur Mars existe; les engins spatiaux ne transporteraient de toute façon les astronautes que par groupes de quatre; et le fait de ne pas avoir à apporter le carburant nécessaire pour redécoller de Mars permettrait d’économiser considérablement en argent, en temps et en équipement.