Diane Finley, ministre de Citoyenneté et Immigration Canada, était à Scarborough, le jeudi 7 août à l’occasion de l’ouverture du nouveau centre de services d’établissement mais aussi pour annoncer l’octroi de plus de 10 millions de dollars à six associations torontoises venant en aide aux nouveaux arrivants.
«Le Canada croit à l’immigration et s’est engagé à aider les nouveaux arrivants et leur famille, a-t-elle déclaré. Ce nouveau centre de ressources à l’intention des immigrants constitue l’un des nombreux endroits de la collectivité où les nouveaux arrivants peuvent s’adresser pour obtenir l’aide dont ils ont besoin pour amorcer le processus en vue de se bâtir une nouvelle vie ici, au Canada, notamment pour apprendre l’une de nos langues officielles, se trouver un emploi et s’établir au sein de la collectivité. Le gouvernement du Canada se fait un devoir de s’assurer que les nouveaux arrivants disposent des outils et des ressources nécessaires pour s’intégrer avec succès.»
Des fonds de plus de 10 millions de dollars ont été injectés aux organismes venant en aide aux nouveaux arrivants. Une belle somme pour permettre d’asseoir davantage les services d’établissement déjà mis en place. A présent, les six organismes bénéficiaires seront en mesure de prodiguer: des cours de langue à 1 800 étudiants; des services d’aiguillage vers des ressources communautaires, de l’information générale et pour finir des services relatifs a l’emploi à près de 4 100 nouveaux arrivants.
Des gros montants répartis, 2 636 961 $ ont été attribués à Mennonite New Life Centre of Toronto, 4 458 538 $ à Catholic Cross-Cutural Services; 2 544 815 $ à Canadian Arab Federation. Du restant de la caisse, 220 730 $ ont été distribués à East Metro Youth Services, 420 208 $ à Young Women’s Christian Association (YWCA) et pour terminer, 203 954 $ à Tropicana Community Services. Les associations francophones, comme le Centre francophone, qui oeuvrent autant à encadrer les nouveaux arrivants semblent avoir été, malheureusement, omises de la liste des bénéficiaires.
Des fonds qui tombent à pic lorsque ces six associations se démènent tant bien que mal pour offrir des services adaptés aux besoins de sa clientèle.
«Nous sommes tellement heureux, explique Penny Karanis, coordonnatrice de la Fédération arabe du Canada (FAC), grâce à cet argent, nous sommes enfin en mesure d’offrir des cours de langue «d’entreprise», chose que nous ne pouvions mettre sur pied, faute de moyens.» La FAC, un organisme de plus de 615 000 membres et qui sert non seulement les Canadiens et les résidents d’origine arabe, mais aussi toutes les autres communautés culturelles.