Les services en français du gouvernement de l’Ontario doivent être offerts de façon «active», c’est-à-dire sans que le citoyen ait à le demander ou même avant qu’il sache qu’il existe.
On doit découvrir, dès le premier contact avec un ministère ou une agence publique, qu’on a accès à un service en français. Le nom de l’établissement et l’affichage sont en anglais et en français. Le personnel au comptoir ou au téléphone vous accueille par un «hello/bonjour» ou «welcome/bienvenue»…
Et on doit avoir confiance que le service en français est de qualité égale au service en anglais.
C’est l’esprit de la Loi sur les services en français de l’Ontario – comme d’ailleurs celui de la Loi sur les langues officielles du Canada. C’est ce que réclament depuis la nuit des temps les lobbies politiques francophones et que martèlent les commissaires fédéraux et provinciaux sur toutes les tribunes et d’un rapport à l’autre…
La définition dans la loi
François Boileau, commissaire aux services en français de l’Ontario depuis 9 ans, a tout de même cru nécessaire, la semaine dernière, de proposer dans un «rapport spécial» d’inclure dans la Loi sur les services en français «une ou des dispositions relatives à l’obligation d’offre active, incluant une définition du concept».