Dans son éditorial du 4 juillet 2011, le New York Times réfléchissait sur la liberté de la presse et Internet, revenant sur les travaux du Conseil des droits de l’homme qui avait examiné le rapport sur la liberté d’expression soulignant les difficultés que rencontrent les personnes à exercer la liberté d’opinion et d’expression par le biais de l’Internet. L’éditorial observait que, selon le rapport, l’accès à l’Internet «était un droit humain». Sauf que ce droit se trouve menacé par les gouvernements dans le monde, y compris dans les pays démocratiques!
Le rapporteur, Frank La Rue, y avait rappelé que «chacun avait le droit de s’exprimer dans les médias de son choix», tout en soulignant que «les progrès technologiques ont accru la possibilité des personnes de s’exprimer».
L’Internet joue un rôle particulier dans les pays où il n’existe pas de médias indépendants. Il représente un outil puissant pour améliorer la transparence, garantir l’accès à l’information venant de sources diverses, et renforcer la participation des citoyens à la démocratie, avait déclaré alors Frank La Rue, se référant au rôle joué par l’Internet dans le cadre des «printemps arabes» cette année.
Les points de vue ont été multiples. Gros débat géopolitique et géographique, dans le contexte multilatéral!
L’Amérique latine estime que l‘Internet a apporté une évolution positive en ce qui concerne le renforcement des libertés, mais est aussi utilisé, selon plusieurs de ces États, pour des objectifs «illicites».