Les nouvelles technologies ont pris une part importante dans nos vies depuis l’avènement d’Internet comme vecteur de services. Qui ne consulte pas son compte sur Internet, ne vérifie pas ses courriels, ne remplit pas de formulaires? Et ce n’est pas tout, avec les réseaux sociaux, l’étalage de notre vie privée n’a de cesse d’accroître et les problèmes liés aux informations disponibles sur nous en un seul clic se multiplient. Que doit faire le législateur? Comment prendre un maximum de précaution? Des spécialistes ont tenté de répondre à ces questions lors du lancement de la campagne, mercredi 10 mars depuis l’Hôtel de Ville de Toronto.
La ministre Madeleine Meilleur ainsi que Chantal Bernier, Commissaire adjointe à la protection de la vie privée du Canada et Jacques St-Laurent, président de la commission d’accès à l’information du Québec sont venus en personne assister au lancement de cette campagne, qui touche tous les francophones, toutes les générations.
Cette campagne de sensibilisation veut s’inscrire dans une démarche d’éducation, de prévention et d’interaction pour informer le public du cadre de la vie privée au Canada.
Les jeunes représentent une cible très ancrée dans les nouvelles technologies et peuvent donc devenir des victimes potentielles naïves. Dans cette optique, la campagne se rendra dans toutes les écoles secondaires francophones de l’Ontario.
Jacques St-Laurent, Président de la commission d’accès à l’information du Québec et de l’association francophone des autorités de protection des données personnelles insiste sur un point: «Imaginez comment vous êtes bloqués si on vous vole votre identité». Comment bénéficier du système de santé, comment se faire embaucher…