Vers un premier Salon des métiers artistiques

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Publié 08/02/2011 par Annik Chalifour

Un 1er Salon des métiers artistiques de l’Ontario, à l’initiative de Justine Gogoua, artiste et directrice de Théâtre CanAfrique, aura lieu le 25 novembre prochain à Toronto, à un endroit qui reste à déterminer, selon ce qu’on a pu apprendre la semaine dernière au lancement officiel des démarches devant mener à la réalisation du projet, en présence de ses principaux partenaires, dont Guy Mignault, directeur du Théâtre français de Toronto.

«Le Salon n’est pas une foire artistique dans le but de promouvoir les artistes, mais bien une conférence sur l’art, conçue pour informer et encourager la relève artistique franco-ontarienne», a précisé Justine Gogoua jeudi, dans les bureaux du TfT, où se déroulait cette promotion.

Le Salon, se voulant un événement annuel itinérant, aspire à sensibiliser la jeunesse franco-ontarienne quant aux multiples possibilités de métiers associés au monde des arts et conditions de travail qui leur sont inhérentes: «Un événement exclusif à caractère artistique et éducatif pour célébrer le génie créateur en Ontario français», selon Justine Gogoua.

Employabilité artistique

«Sans l’expression artistique, une culture ne peut pas vivre ni se prolonger!», s’est exclamée l’initiatrice du Salon. «C’est dans cet esprit que nous désirons promouvoir les métiers artistiques mais aussi l’employabilité dans le secteur des arts auprès des jeunes francophones de l’Ontario.»

Guy Mignault a rappelé que les arts sont diffuseurs de la culture tout en contribuant à l’essor économique de l’Ontario. Par ailleurs Annie Dell, directrice régionale du Réseau d’employabilité et de développement économique de l’Ontario (RDÉE-Ontario), a souligné l’apport essentiel de l’entreprenariat issu du secteur des arts à la vie économique ontarienne.

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Implication des jeunes

Robert-Guy Despatie, proche collaborateur du projet et représentant du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud, a réitéré l’importance d’assurer l’implication de la jeunesse au sein du Salon. Ainsi, les deux conseils scolaires catholique et public (Viamonde), prendront part aux activités de l’événement du 25 novembre 2011.

«Nous ciblons les jeunes en priorité», poursuit Justine Gogoua, «entre autres ceux dotés d’une intelligence artistique, souvent moins attirés par les matières académiques, mais dont la créativité peut donner vie à des métiers artistiques comme auteurs, régisseurs, décorateurs, administrateurs, coiffeurs, machinistes, costumiers pour ne citer que quelques-uns des métiers qui seront représentés au Salon.»

Guy Lucas, du Collège Boréal de Toronto, a fait référence à la valeur du développement de l’histoire des arts en Ontario français. «L’avènement de ce Salon des métiers artistiques marque un nouveau pas dans l’évolution des artistes francophones.»

Rappelons que le Collège Boréal de Sudbury offrira le premier programme de formation en Gestion et arts de la scène en français en Ontario à compter de septembre 2011.

Faciliter l’intégration

Sans oublier les jeunes artistes immigrants représentés par Maurice Kabisso du Réseau de soutien à l’immigration francophone, dont les propos ont mis en contexte l’art comme élément vital d’adaptation sociale et professionnelle: «l’inclusion des artistes francophones nouveaux arrivants doit comprendre un volet artistique».

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Deux musiciens percussionnistes originaires du Sénégal et du Burkina Faso, Tamsir Seck et Amadou Kienou, ont animé l’événement promoteur du Salon.

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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