Le Livre blanc rendu public la semaine dernière par l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) a fait l’effet d’un pavé dans la mare en venant relancer de véhémentes discussions sur l’avenir des écoles de langue française en Ontario.
L’une des propositions avancées par le document de 24 pages préconise une collaboration accrue entre conseils scolaires publics et catholiques. Cette dernière pourrait s’effectuer tant au niveau des ressources financières que sur le plan des infrastructures et de la formation des enseignants.
Sur cette question épineuse, les avis sont aussi divergents qu’il existe de parties engagées dans la discussion. Le directeur de l’éducation du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS), Bernard Lavallée, reste ferme sur ses positions.
Il affirme demeurer ouvert à un partage accru de ressources entre conseils publics et catholiques «dans les domaines où c’est nécessaire», mais plaide en faveur du maintien du système actuel, qui selon lui, fonctionne très bien.
«Dans la province de l’Ontario, on a un droit constitutionnel de posséder deux systèmes d’enseignement – catholique et public – et les parents ont le droit de choisir entre ces deux options», fait valoir M. Lavallée.