Les clichés ne manquent pas quand vient le temps de décrire le cœur de Vancouver, un centre-ville surdoué. Beau, varié, facile à naviguer, le Downtown Vancouver est aussi bigarré, brouillon et ivre d’histoire. Son aspect interculturel captive tous les visiteurs.
Il y a ce mythe de la fusion cosmopolite de Vancouver. D’une part, Vancouver recèle une grande communauté d’origine européenne aux yeux surtout bleus et, d’autre part, on y trouve une grande communauté asiatique de souche plus récente. Ces deux grandes communautés se touchent, s’influencent, mais la fusion n’est pas totale, loin de là.
À preuve, Granville Street ressemble le samedi soir aux autres «strips» de l’Ouest, avec son torrent de cheveux blonds, de jeans et de grosses bières. Le Roxy est ici la boîte de rencontres indémodable avec ses cover bands (et leurs spectacles hommages).
Un saut dans un taxi et on atteint l’Asie du Chinatown. Une Asie opaque, isolée et incroyablement authentique. Les Blancs sont rares dans les marchés et les restaurants, comme si une barrière invisible les tenait à distance.
Histoire à fond de trains
Outre le Chinatown, le quartier le plus texturé de Vancouver est Yaletown. Centre ferroviaire au XIXe siècle, ensuite quartier des entrepôts au début du XXe siècle, Yaletown est maintenant le quartier le plus chic et le plus typé de Vancouver. Les vieux entrepôts et les rues de briques assurent le caractère patrimonial du secteur.