Vacances scolaires: garderie ou camp d’été?

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 07/07/2009 par Annik Chalifour

En majorité, les parents n’ont pas l’opportunité de prendre deux mois de congé durant les vacances scolaires, pour s’occuper de leurs enfants. Plusieurs options s’offrent à ceux qui s’y prennent à l’avance, allant des services de garde aux camps d’été spécialisés. Voici un menu non exhaustif d’options estivales en français, pour les enfants de 8 à 12 ans dans la région de Toronto.

Les parents avisés doivent premièrement déterminer s’ils ont besoin d’un service de garde durant toutes les vacances ou pour une période fixe.

Puis ils doivent décider du contexte dans lequel leurs enfants évolueront en partie ou durant toutes leurs vacances. Par exemple, une garderie ou un camp d’été?

Selon plusieurs parents, la planification préalable des vacances scolaires est une garantie de succès.

Volet camp d’été en garderie

Plusieurs écoles des deux Conseils scolaires hébergent des garderies qui procurent un service de garde toute l’année, incluant les vacances scolaires. Ces garderies sont des organismes à but non lucratif qui assument leur propre gestion.

Publicité

«Trois de nos écoles élémentaires situées à Toronto, abritent des garderies qui offrent un volet camp d’été», mentionne Lyne Proulx, responsable des services de garde et de la petite enfance auprès du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud.

Il s’agit des garderies Les Bouts d’Choux située à l’école Sacré-Coeur (centre-ville de Toronto), et Le Petit Chaperon Rouge aux écoles Ste-Marguerite (Etobicoke) et Georges-Étienne Cartier (Coxwell/Gerrard).

«Ces garderies organisent un programme d’activités de loisirs, des semaines à thèmes. Elles disposent des espaces de l’école; il n’y a pas de piscine. Elles accueillent des enfants de 18 mois à 12 ans», précise Mme Proulx.

Du côté du Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest, quatre écoles offrent un service de garde: les garderies Le Chaperon Rouge à l’école Mosaïque (rue Queensdale), La Farandole aux écoles Gabrielle-Roy (rue Pembroke) et Pierre-Elliott-Trudeau (rue Grace), La Joie à l’école Jeanne-Lajoie (rue Carnforth).

Il est important de noter que les parents doivent vérifier directement auprès des garderies en ce qui a trait au calendrier d’été. Certains services de garde peuvent fermer durant une semaine ou deux avant le retour aux classes, prévu exceptionnellement cette année le 2 septembre.

Publicité

Camps de jour spécialisés

Le Camp Baby Point, créé il y a six ans par Evelyne Dufau, est situé dans l’ouest de la ville au 71 Baby Point Rd tout près du parc Étienne Brûlé, le long de la rivière Humber.

Evelyne Dufau, originaire de la France et vivant à Toronto depuis plus de 20 ans, a établi ce camp en vue de permettre aux enfants de vivre une expérience personnalisée en français.

Le camp accueille deux groupes d’enfants: entre 5 et 11 ans scolarisés dans une école francophone ou qui vivent dans une famille francophone où le français est parlé à la maison, et entre 6 et 11 ans qui ont fini la 1ère année dans une école d’immersion.

Deux camps sont prévus au mois d’août: du 17 au 21 août, le camp portera sur l’exploration des contes de cultures et d’expressions artistiques diverses; du 24 au 28 août le camp sera axé sur l’Histoire de l’art à travers les siècles.

Les organismes Théâtre CanAfrique et Studio d’Art la Muse contribueront à la programmation du premier et deuxième camp respectivement. Des sorties sont prévues au Centre d’Opéra Joey & Toby, ainsi qu’à la Galerie d’Art de l’Ontario.

Publicité

Camp de vacances à Montréal

La directrice du Camp Baby Point, Evelyne Dufau, organise aussi un camp de vacances en français à Montréal à partir de Toronto, du 10 au 14 août.

Le voyage, accrédité par l’organisme Canadian Parents for French, s’adresse aux enfants scolarisés en français, ou francophones, de 8 à 12 ans.

Cinq accompagnateurs encadreront le groupe qui voyagera par train, et logera au Collège Brébeuf. «La vision du voyage est de permettre aux enfants de découvrir, en français, l’Histoire de Montréal en tant que capitale francophone des Amériques, à travers une approche adaptée au groupe d’âge», dit Mme Dufau.

Camp de français

L’école Napoléon (55 Danforth), fondée par Kamel Benkartoussa il y a huit ans, offre un camp d’été en français durant la dernière semaine des mois de juillet et d’août.

Un groupe maximum de 24 jeunes de 8 à 14 ans, répartis en trois groupes de huit enfants selon les âges, participent à chacun des camps.

Publicité

L’objectif est de permettre aux jeunes, la plupart issus de familles anglophones et francophiles, de maintenir ou renforcer leur français dans un cadre à la fois éducatif et ludique.

L’établissement, en plus de ses programmes d’enseignement du français aux adultes et de formation aux professeurs visant l’immersion, offre un programme d’apprentissage du français après l’école, conçu pour des groupes de neuf élèves par classe, de 5 à 8 ans et de 8 à 10 ans.

«Nous sommes la dernière école privée de linguistique à Toronto, à part l’Alliance française», déclare M. Benkartoussa. L’Alliance française offre également des camps d’été, exclusivement pour les apprenants de langue seconde.

Camp d’animation

L’Office National du Film (150 rue John) organise un camp d’animation en français du 27 au 31 juillet, destiné aux enfants de 8 à 13 ans. Les participants apprendront les rudiments de la cinématographie et produiront en équipe leur propre film d’animation.

Ils s’initieront aux techniques de base de l’animation image par image en créant un conte fantastique sur le thème de l’espace.

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur