Le campus bilingue Glendon de l’Université York célébrera son 50e anniversaire en 2016(*) par une série d’événements, dont un colloque les 3 et 4 décembre prochains sur les relations Ontario-Québec, alors qu’il se retrouve au centre des débats sur la création d’une université franco-ontarienne.
L’Express rencontrait jeudi dernier le principal de Glendon, Donald Ipperciel, en poste depuis un peu plus d’un an, le jour même où les membres de l’Assemblée législative de l’Ontario adoptaient en 2e lecture un projet de loi privé de la députée néo-démocrate France Gélinas visant à créer la charte et le comité de gouvernance d’une future université franco-ontarienne.
L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) et les deux associations de jeunes Franco-Ontariens, le regroupement des étudiants (RÉFO) et celui de la jeunesse (FESFO), réclament un premier campus de cette université à Toronto en 2018.
Cet échéancier est jugé irréaliste par le gouvernement libéral, qui appuie néanmoins le principe de l’université franco-ontarienne, comme d’ailleurs l’opposition conservatrice à Queen’s Park.
Le milieu universitaire
L’idée ne fait cependant pas l’unanimité chez les premiers intéressés: les professeurs et les gestionnaires d’universités bilingues offrant déjà plusieurs programmes en français… des gens comme Donald Ipperciel à Glendon.