Le projet de loi privé du NPD visant à mettre sur pied un comité transitoire de gouvernance, la première étape menant à la création d’une université de l’Ontario français, a été adopté en deuxième lecture jeudi à Queen’s Park.
Les Libéraux et les Conservateurs ont donné leur appui au projet de la députée de Nickel Belt France Gélinas. Le projet passera maintenant devant le comité permanent de la politique sociale.
Parmi les questions litigieuses: le choix du site de cette nouvelle université. Selon le projet de loi, c’est son conseil d’administration qui trancherait.
«L’avantage principal [d’une université franco-ontarienne], c’est de donner à nos jeunes franco-ontariens accès au savoir universel, un lien avec les autres universités de la francophonie», a affirmé dans le passé le représentant du nord-est de la province à l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), Réjean Grenier.
Le Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), l’AFO et la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) voudraient ouvrir un campus à Toronto d’ici 2018.