L’accord entre la Chine et le Canada pour la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE) est entré en vigueur ce 1er octobre 2014. Il unira les deux pays durant 31 ans jusqu’en 2045 et s’applique pour les 15 prochaines années au moins.
Deux ans après sa signature, presque jour pour jour, à Vladivostok en Russie (en marge d’une réunion de la Coopération économique Asie-Pacifique), l’agrément a été ratifié ce 12 septembre 2014 et annoncé par un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Déséquilibre commercial
Ces dernières années, les deux pays n’ont eu de cesse d’améliorer leurs relations commerciales. Les investissements canadiens en Chine sont minimes comparativement à ceux de l’Empire du Milieu sur le territoire canadien.
Les capitaux chinois dans le secteur de l’énergie au Canada représentent eux seuls sept fois ceux des investissements directs canadiens en Chine, tous secteurs confondus.
De 2005 à 2013, les flux d’investissements entre les deux pays ont septuplé et si l’on considère la croissance économique à venir de ce pays, il en irait de l’intérêt du Canada de signer l’accord APIE.