Une pièce franchouillarde sur les planches torontoises

L'amour ou la mort?

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Publié 11/08/2009 par Guillaume Garcia

Je serai toujours là pour te tuer où comment une histoire bien franchouillarde se retrouve mise en scène à Toronto dans le cadre du festival Summerworks. Une comédienne ratée se morfond seule dans sa maison et cherche désespérément un moyen de se divertir sans y parvenir. Elle fait donc appel à Simon.

L’auteure de la pièce, Sophie Tonneau, s’est inspirée pour l’écriture de cette pièce, d’une dame qu’elle a rencontré un jour et qui lui a fait le plus grand effet. Cette femme, seule, quittée par son mari, vivait dans une grande bâtisse et s’ennuyait. Elle était dotée, par ailleurs, d’une énergie débordante. Le paradoxe a été assez frappant pour qu’une pièce de théâtre naisse de cette rencontre.

La pièce Je serai toujours là pour te tuer est jouée en France depuis près de quatre ans et c’est après avoir assister à la pièce, sur conseil d’un ami, que Geneviève Trilling, une franco-canadienne, est tombée amoureuse de l’intrigue et commence à s’imaginer jouer le rôle de la femme seule.

Elle traduit la pièce et tout s’enchaîne…

Geneviève se met à la recherche de collaborateurs. Patricia Marceau, qui travaille avec le Théâtre français de Toronto répond à l’appel lancé par la comédienne. Elle s’occupera de la mise en scène. C’est aussi elle qui recommandera le comédien Manuel Varreydt pour le rôle de Simon.

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Les répétitions commencent le 
9 juillet pour être fin prêt pour le festival Fringe d’Hamilton et le grand saut à Toronto samedi dernier au Factory Studio Theatre.

La pièce dure un peu plus d’une heure et se tient à un rythme effréné. Les dialogues sont omniprésents et le jeu des comédiens accroche nos pupilles obnubilées par tant de mouvements.

Ça court, ça saute, ça crie, le spectateur est tenu en haleine d’un bout à l’autre de la pièce. Hélène, qui préfèrerai le Helen à l’américaine vu que tout est plus beau plus grand et moins compliqué en Amérique, engage Simon pour la divertir.

Mais l’homme campagnard s’avère très mauvais comédien, où trop bon, mais il ne fait pas ce que Hélène attend de lui.

Lassée, elle lui propose un contrat des plus glauques: être payé pour la tuer sans la faire souffrir.

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Et oui, la belle tente en vain de se tuer depuis des lustres, comme elle le dit, en théorie elle est déjà morte cent fois! Elle s’est imaginée se pendre au bout d’une corde, se jeter sous une voiture, s’ouvrir les veines… mais la vérité, elle se l’avoue, elle a trop peur de la douleur.

Bon bougre, il accepte. S’en suit une histoire de séduction hasardeuse où les allers-retours entre sentiments et professionnalisme sont parfois violents et souvent drôles!

Pour la troupe, reste à peaufiner quelques détails de mise en scène après la première qui a eu lieu à Toronto samedi dernier, en français s’il vous plaît. Geneviève Trilling a traduit la pièce mais la présente dans les deux langues dans le cadre du festival Summerwork.

Après le spectacle, la bande s’est réunie pour aller fêter la première torontoise.

L’auteure française de la pièce était présente et s’est amusée des ressemblances de mise en scène entre sa version et celle qu’elle a vue à Toronto, comme quoi parfois l’océan Atlantique rapproche plus que ne sépare!

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Representations:

– Mercredi 12 août, 22h (anglais)
– Samedi 15 août, 18h (anglais)
– Dimanche 16 août, midi (français)

La pièce sera également présentée à l’Alliance française les 23, 24 octobre

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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