Des journées de travail interminables, des nuits blanches passées à faire des chirurgies difficiles, la vie privée sacrifiée sur l’autel du Travail qui prend toute la place… Telle est la perception du métier de chirurgienne générale que la Dre Roxanne Leblanc a dû confronter durant ses années de formation à la Faculté de médecine à Ottawa… pour en sortir victorieuse et démontrer que les temps ont bien changé!
«Il y avait même quelqu’un à un moment donné qui m’avait dit que j’étais trop gentille pour la chirurgie générale et que je devais plutôt me diriger vers quelque chose comme la gynécologie.»
Des modèles
«Mais moi, je n’avais pas cette perception-là. J’avais vu des femmes chirurgiennes générales avec lesquelles je pouvais m’identifier. C’est donc comme ça que tout a commencé», sourit Roxanne Leblanc, en racontant son parcours vers la chirurgie générale.
La Dre Leblanc travaille à l’Hôpital Général de Hawkesbury (HGH), dans l’Est ontarien, depuis deux ans. Elle fait partie d’une équipe de cinq chirurgiens, dont trois femmes et deux hommes, qu’elle qualifie comme d’équipe jeune, dynamique, qui travaille très bien ensemble.
La chirurgie est l’une des seules spécialités de l’hôpital, ce qui signifie que les médecins ont beaucoup d’appui, puisqu’il y a toujours quelqu’un de garde, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. L’emploi vient avec ses défis, mais aussi avec beaucoup de bénéfices, ce qui crée un grand engagement envers l’hôpital, explique Dre Leblanc.