Il semble que Barack Obama va finalement mériter son prix Nobel de la Paix.
C’est en 2009 que le comité norvégien avait conféré cet honneur au premier président noir des États-Unis, élu quelques mois plus tôt seulement et n’ayant encore rien accompli.
Pour les Européens, qui considèrent souvent les Américains comme des tarés racistes (alors que l’élection d’un noir dans un parlement européen est encore rarissime, les «étrangers» restant parqués dans leurs banlieues-ghettos pendant plusieurs générations), l’ascension d’Obama a dû paraître miraculeuse.
Obama est allé chercher sa médaille à Oslo, mais il aurait dû dire aux Norvégiens de la garder jusqu’à la fin de son mandat.
Or, voici aujourd’hui que la guerre civile en Syrie lui donne l’occasion de réellement promouvoir la paix et la coopération internationale en annulant les frappes punitives prévues contre le régime de Bachar el-Assad et en acceptant la proposition russe de reddition de son arsenal chimique.