Si Kate Middleton, duchesse de Cambridge, épouse d’un futur roi d’Angleterre et de ses colonies comme le Canada, accouche d’une fille en juillet prochain, cette dernière est assurée – comme le serait un fils – de devenir à son tour notre chef d’État.
C’est du moins l’intention d’un projet de loi que vient de présenter le gouvernement conservateur fédéral, qui donnerait l’assentiment du Canada à la modification des lois britanniques régissant la ligne de succession au Trône.
Ces changements, décidés par le gouvernement du premier ministre conservateur David Cameron et avalisés par ses collègues de 15 autres royaumes membres du Commonwealth en 2011, enchâsseront l’égalité des sexes, de même que la liberté d’épouser une personne de confession religieuse différente, dans les lois régissant la ligne de succession au Trône.
Jusqu’à maintenant, une fille n’était prétendante au Trône qu’après tous ses frères. Elizabeth II est devenue reine parce que le roi George VI, son père, n’avait pas de fils.
Le ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, James Moore, a indiqué, le plus sérieusement du monde, que «cette nouvelle loi permettra d’assurer que la Couronne du Canada demeurera une institution vitale et moderne à l’image des idéaux canadiens».