Le gouvernement libéral de l’Ontario, désormais dirigé par Kathleen Wynne, a une deuxième occasion de faire une bonne impression, après la dernière année houleuse qui a eu raison du premier ministre Dalton McGuinty.
À Toronto, c’est l’administration conservatrice de Rob Ford qui s’est vue accorder un sursis d’au moins deux ans par la Cour d’appel de l’Ontario, qui a stoppé toutes les procédures en destitution du maire déclenchées en décembre par une cour de première instance.
Là aussi, après deux premières années assez mouvementées, le maire a l’occasion de se racheter auprès des citoyens déçus de sa conduite souvent erratique.
A-t-il tiré des leçons utiles de ses dernières tribulations, ou n’y voit-il qu’une victoire miraculeuse contre une opposition maléfique?
L’avenir le dira bien assez vite, car avant la fameuse poursuite judiciaire autour d’un conflit d’intérêts insignifiant, il avait déjà perdu la majorité au Conseil municipal en se disputant avec certains de ses propres amis et alliés. Ce n’est qu’en reconstruisant ces ponts qu’il peut espérer se représenter en octobre 2014. (Et être réélu? Ça, on peut continuer d’en douter.)