Une ancienne d’Étienne-Brûlé reçoit deux bourses

La piqûre du journalisme

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Publié 18/06/2013 par Guillaume Garcia

Ceux qui ont vu les représentations de la troupe de théâtre d’Étienne-Brûlé avaient peut-être remarqué la présence sur scène d’Isabelle Raghem dans Les Précieuses ridicules, monté par Luc Bernier. Elle faisait aussi partie des élèves engagés dans la protection de l’environnement les Éco-Responsables.

Ceci pour dire qu’Isabelle a l’habitude de s’impliquer partout où elle passe et de toujours en faire plus que le strict minimum. Voilà certainement la raison qui fait aujourd’hui d’elle la récipiendaire de deux bourses d’études en journalisme, qu’elle étudie à l’Université Western Ontario et au Collège Fanshawe.

Coup sur coup, Isabelle Raghem vient deux beaux cadeaux. Tout d’abord, elle a reçu la bourse Martha Blackburn, suite à un essai sur la nécessité d’avoir des femmes dans le domaine du journalisme.

Elle a appris la bonne nouvelle en montant à l’estrade lors de la récente remise des prix; une bourse, d’une valeur de 5000$ lui a était attribuée suivant des critères combinant son documentaire et son essai. Cela lui permettra de payer une année de frais scolaire et les livres nécessaires à l’apprentissage.

Documentaire

La seconde bourse qu’Isabelle a reçue provient de la Radio Television Digital News Association. «C’est encore plus prestigieux, même si ce n’est que 2500$», dit Isabelle.

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Elle a soumis un documentaire sur la fondation Courage Canada et a reçu son prix ce dimanche 16 juin. «Il y a des gagnants de partout au Canada, de l’Atlantique au Pacifique», poursuit-elle.

En plus de la bourse elle-même, Isabelle Raghem se réjouit de pouvoir discuter avec de nombreux directeur de nouvelles lors d’un «speed-dating» organisé pendant le rassemblement.

S’il lui reste encore deux ans de formation à compléter, la jeune étudiante prend son avenir très au sérieux et s’implique à fond dans tout ce qu’elle fait.

Présentatrice pour l’émission The Big Purple Couch du conseil étudiant de l’Université de Western Ontario, elle sera l’an prochain reporter pour l’émission et aura un peu plus de temps d’antenne. «J’ai une passion pour le domaine du journalisme TV mais je veux être réaliste et j’utilise toutes les chances d’être impliquée et d’appendre le vrai métier», indique-t-elle, justifiant que les cours théoriques ne suffisent pas à faire de toi un journaliste.

«Ça confirme que j’aime ce métier», s’amuse-t-elle. «J’ai toujours été très impliquée à Étienne-Brûlé, à travers les Éco-Responsables et le théâtre. Il y a des élèves qui passent tout leur temps à travailler les cours, moi j’ai appris à faire des choses à côté à Étienne-Brûlé. C’est une école difficile, ils demandent beaucoup des élèves, mais maintenant c’est utile.»

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Nouvelles télé

Isabelle rêve aujourd’hui de faire de la télévision, et de présenter les nouvelles, mais tient compte de la concurrence qui existe au sein du monde des journalistes.

C’est pour ça qu’elle veut toucher à tout, goûter à tout, que ce soit la TV, la radio ou encore la presse écrite, sans oublier le multimédia. Son bilinguisme est également un atout, comme lui répètent souvent ses professeurs.

«Avant, je voulais rien savoir du français, je voulais aller dans le système anglophone. Mais aujourd’hui je suis contente d’avoir le français. J’aime la langue, la culture et j’aime vraiment parler français.

Elle reconnaît qu’elle préférerait commencer à travailler en anglais, la langue de ses études supérieures, mais ne tire pas un trait sur une carrière en français. Les journalistes de Radio-Canada n’ont qu’à bien se tenir, la relève n’est pas loin!

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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