Bigrement accaparé par des activités diverses, j’ai quelque peu négligé nos rendez-vous discographiques depuis la rentrée. Un hiatus qui tombait mal, compte tenu du nombre de disques intéressants parus au cours des dernières semaines.
D’abord, commençons par l’incontournable, à mes oreilles. Un toi dans ma tête (Disques Victoire) est le huitième album de Luc De Larochellière, celui-là même qui, après des débuts fulgurants, s’était installé dans une carrière au rayonnement plus confidentiel.
Avec Un toi dans ma tête, Luc semble avoir accepté que ce registre-là – celui de la confidence – est celui qui lui sied le mieux.
Pour refléter ce nouvel ordre de priorités, il a décidé d’inverser son procédé d’écriture en commençant par les textes plutôt que la musique. Le résultat est proprement…bouleversant. Sans devenir secondaires pour autant, les canevas musicaux habillent et mettent en relief un propos qui allie à la perfection le fond et la forme.
Chronique d’une rupture amoureuse que son auteur porte – et purge – pour nous, Un toi dans ma tête est un disque qui fait mal autant qu’il fait du bien.