Un répit pour le Comité français de la Ville

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Publié 24/05/2011 par Guillaume Garcia

À l’heure de mettre sous presse, le vote du Conseil municipal concernant l’abolition de plusieurs comités citoyens de la Ville de Toronto n’a pas encore eu lieu, repoussé par les discussions sur d’autres sujets sensibles comme celui de la privatisation de la collecte des ordures ménagères.

Sous la pression de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), de la ministre des Affaires francophones Madeleine Meilleur, du président de l’Association des enseignantes et enseignants franco-ontariens et de la communauté francophone de Toronto, le Conseil municipal pourrait peut-être sauver le Comité français de la Ville de Toronto.

En effet, le Conseil municipal a voté jeudi 19 mai en faveur d’une révision du dossier pour certains comités citoyens, dont le Comité français.

Jointe au téléphone vendredi, Clarisse Ngana, présidente du Comité français de la Ville de Toronto, n’avait aucune information sur la date du vote final. Apparemment, les conseillers municipaux seraient en train de travailler sur le sujet. «On a peut-être une chance de survivre», dit-elle. «Le conseiller municipal Peter Milczyn va tout faire pour essayer de nous sauver», assure Clarisse Ngana.

Il faut dire que le Comité a reçu des soutiens plus qu’appuyés de la part de la communauté et de ses représentants.

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La ministre Madeleine Meilleur a écrit au maire Rob Ford, assurant son soutien au Comité français: «J’aimerais exprimer mon plus solide soutien au Comité français de la Ville de Toronto, une ressource clé pour la communauté francophone de Toronto.»

La ministre rappelle aussi au maire que la présence francophone en Ontario et à Toronto est très ancienne et que le Comité français représente une des voix importantes de la communauté francophone à Toronto.

L’AFO a également fait parvenir une lettre au maire de Toronto, pour montrer sa préoccupation quant à l’abolition du Comité français: «L’AFO s’inquiète vivement de l’abolition possible du Comité français de la Ville de Toronto[…] Nous craignons que votre geste ne nuise à la réputation de leader de votre ville, si le Conseil municipal va de l’avant et décide d’éliminer un des rares mécanismes officiels d’intégration et de consultation de la communauté francophone.»

Signée par le président de l’AFO, Denis Vaillancourt, la lettre précise aussi le rôle important des institutions municipales comparables au Comité français pour ce qui est de l’intégration des immigrants.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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