Jean-Louis Roy aurait simplement intitulé son dernier livre Les Ontariens (The Ontarians pour la version anglaise), a-t-il confié récemment en entrevue à L’Express. Son éditeur en a décidé autrement: Chers Voisins – Ce qu’on ne connaît pas de l’Ontario et, pour l’anglais, Ontario In Transition – Achievements And Challenges.
Le titre Chers Voisins pourrait coiffer une sorte de lettre ouverte d’un Québécois aux Ontariens. Il n’en est rien: il s’agit plutôt d’un «primer» sur l’Ontario d’aujourd’hui à l’intention d’un public québécois qui entretiendrait peut-être encore quelques préjugés dépassés sur la plus grosse province canadienne.
Entrepris en 2007 et fondé sur une multitude d’entrevues avec des personnalités ontariennes influentes, l’ouvrage est sorti cet hiver dans les deux langues officielles et a fait l’objet de divers lancements au Québec et en Ontario.
L’auteur, qui a été directeur du quotidien Le Devoir, délégué du Québec en France et secrétaire général de la Francophonie internationale, est présentement chercheur en droit public à l’Université de Montréal. Il a également enseigné à l’Université d’Ottawa et au Collège Glendon de l’Université York. Il est le prochain conférencier du Club canadien de Toronto, le 14 mai.
Dynamisme et multiculturalisme
Le livre s’adresse simplement à «toute personne qui s’intéresse à l’Ontario», explique Jean-Louis Roy. Le lecteur découvre – presque en même temps que l’auteur – la province dynamique et multiculturelle que les Ontariens eux-mêmes croient connaître et prennent pour acquis, mais qui, chez un Québécois comme Jean-Louis Roy, suscite carrément de l’émerveillement.