Un nouveau proviseur au Lycée français de Toronto

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Publié 07/10/2014 par Alix Forgeot

Après trois ans de service à la tête du Lycée français de Toronto, Éric Le Borgne a quitté l’établissement pour de nouveaux horizons, laissant place à Boualem Maizia, familier du système scolaire nord-américain.

D’abord proviseur adjoint au Lycée français de New York, puis proviseur de l’école internationale AWTY de Houston, après avoir travaillé durant treize ans aux États-Unis, M. Maizia a souhaité poursuivre son expérience au Canada.

Double rentrée

C’est en septembre 2013 qu’une annonce publiée par l’agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) retient son attention; le Lycée français de Toronto recherche un proviseur pour la rentrée 2014.

Boualem Maizia tente sa chance et il fait bien, puisqu’en février 2014 il apprend que sa candidature a été retenue. Si les États-Unis diffèrent en de nombreux points du Canada, M. Maizia relativise: «la constante c’est d’être toujours en Amérique du Nord!»

Après être retourné à l’école AWTY de Houston pour assurer le début de la nouvelle année (son successeur était absent pour une question de visa), M. Maizia est revenu à Toronto le 25 août, en avance, pour peaufiner la rentrée. Le 1er septembre, il était fin prêt, avec le corps enseignant, le personnel et les élèves du Lycée français.
«J’ai été bien accueilli par le personnel, toute l’équipe administrative. C’est un établissement où il fait bon vivre», insiste-t-il.

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À son arrivée, il a trouvé une école «en bonne santé» avec des effectifs en constante progression. Même si l’augmentation n’est pas flagrante en raison d’une capacité d’accueil limitée, le proviseur note qu’«aujourd’hui, le lycée compte 460 élèves contre 445 l’année dernière».

Quant aux résultats, ils sont excellents. La dernière session, les élèves ont obtenu de très bonnes notes au brevet et l’établissement a enregistré 100% de réussite au baccalauréat avec de nombreuses mentions à la clef.

Favoriser l’épanouissement

En ce qui concerne les nouveautés, cette année, il y en a peu. Les cours restent inchangés, sauf pour les classes de Seconde qui pourront choisir «cinéma audiovisuel» en option.

Du côté des activités, l’exposition de photos pour les grands et le club d’art pour les tous petits sont toujours d’actualité et cette année il devrait certainement y avoir du théâtre pour les élèves du secondaire.

M. Maizia souhaite aussi mettre l’accent sur le sport après l’école, car «c’est ce qui caractérise l’Amérique du Nord».

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Cela permettrait aussi à l’école d’acquérir une plus grande visibilité. Et «en plus de donner un bagage éducatif» aux élèves, c’est pour eux «un moyen de s’épanouir», affirme-t-il.

Objectifs: excellence et diversité

Depuis 1995 et son effectif de 56 étudiants, l’école s’est bien développée, mais elle est encore jeune et il lui reste du chemin à parcourir, selon le proviseur.

M. Maizia entend bien sûr faire perdurer cette idée du «souci et de la volonté de l’excellence académique» en maintenant le niveau actuel, grâce à une «bonne équipe d’enseignants».

Et il compte faire évoluer le Lycée français de Toronto, «y apporter sa patte, l’améliorer».

Cela passera notamment par la prise en compte de l’environnement local. «Nous avons une mission éducative», martèle le proviseur; «la diversité des nationalités et l’origine des élèves» est très importante, et cette «rencontre franco-canadienne» est un moyen de «faire des élèves ouverts sur le monde et des citoyens prêts à affronter le monde de demain».

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C’est certain, M. Boualem Maizia a hâte de relever ces défis: «J’ai demandé à être là, je suis ravi d’être là et il y a des choses à faire!», conclut-il avec un sourire.

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