Tim Hudak aura des explications à fournir, dans le débat télévisé de mardi soir, sur les calculs qui l’ont amené à promettre un million de nouveaux emplois au cours des huit prochaines années – son slogan et son unique cheval de bataille en vue du scrutin du 12 juin en Ontario.
Des économistes soutiennent que les conservateurs pourraient avoir mal interprété certaines données du Conference Board, notamment en comptant comme de nouveaux emplois permanents ce qui se voulait des «emplois-année». Apparemment, il faudrait diviser ce fameux «million» par quatre ou cinq!
Sauf que cela donnerait à peine 200 000 emplois en huit ans, 25 000 emplois par année, ce qui est très en deçà du nombre d’emplois qui se créent bon an mal an en Ontario: autour de 100 000, sous les libéraux provinciaux et – ne l’oublions pas – sous les conservateurs fédéraux qui contrôlent les leviers économiques les plus importants.
De fait, au début de la campagne électorale, on suggérait que l’objectif de Tim Hudak était finalement assez modeste.
En matière de calculs controversés, le chef conservateur est en bonne compagnie.