La stratégie ontarienne de réduction de la pauvreté, qu’on renouvelle périodiquement, contient désormais un engagement à mettre fin à l’itinérance et à «fournir une base stable pour aider les gens à échapper à la pauvreté».
«Nul ne devrait être forcé de vivre dans la rue ou de s’inquiéter de l’endroit où il dormira la nuit», de dire Ted McMeekin, ministre des Affaires municipales et du Logement.
42 millions $ sont réservés aux municipalités qui participeraient à l’Initiative de prévention de l’itinérance, mais les détails restent à préciser, le gouvernement cherchant pour l’instant à obtenir des chiffres «probants» et «une meilleure indication de là où les efforts sont nécessaires et des investissements qui fonctionnent».
À cette fin, le gouvernement «crée de nouveaux indicateurs pour mieux tenir compte des jeunes, du chômage à long terme et de certaines populations vulnérables».
Déjà, Léonie Tchatat, la directrice générale de La Passerelle, organisme d’intégration des immigrants à Toronto, identifie «les nouveaux arrivants, les jeunes, les aînés, les personnes vivant avec un handicap et celles qui vivent dans des régions rurales ou éloignées».