Écoutez-vous jusqu’au bout les appels enregistrés vous annonçant des prix imbattables sur le remplacement de vos portes et fenêtres, ou vous invitant à voter pour le candidat XYZ à l’élection qui s’en vient?
Chez nous, le télémarketing est mal reçu: on attendait un autre appel ou on n’apprécie pas se faire déranger à l’heure du souper ou juste au moment où le Canadien pourrait compter un but. On raccroche dès qu’on entend un robot. D’ailleurs, ça ne dure pas longtemps non plus avec un vendeur en chair et en os.
Ce n’est peut-être pas le cas chez vous: on ne vous appelle pas assez souvent; le livre que vous êtes en train de lire n’est pas passionnant; vous songiez justement à remplacer vos portes et fenêtres; vous adorez discuter de religion sur le pas de votre porte…
Quoi qu’il en soit, j’ai toujours douté de l’efficacité des campagnes de télémarketing, comme de l’impact des milliers de pourriels qu’on reçoit et qu’on efface au premier coup d’oeil.
La police enquête présentement sur au moins un cas (à Guelph) où des appels enregistrés prétendant provenir d’Élections Canada ont tenté de détourner des électeurs vers les mauvais bureaux de scrutin aux élections fédérales du 2 mai 2011.