1 milliard $ pour la sécurité du G8 à Huntsville et du G20 à Toronto fin juin, autant que pour la protection des récents Jeux olympiques de Vancouver, c’est un peu fort.
Surtout que les gouvernements qui y seront représentés sont presque tous très endettés et qu’on y discutera, justement, des moyens d’éviter la faillite. Et bien en voilà un: remplacer ces sommets par des appels-conférences.
S’il faut absolument se rencontrer pour régler un problème urgent ou un conflit qui s’éternise, ou pour discuter de futurs défis ou de grands projets, qu’on le fasse au siège des Nations-Unies, à New York. D’ailleurs, c’est à ça que ça devait servir.
Il y a des avantages à discuter face à face avec des gens comme Kim Jong-il ou Mahmoud Ahamdinejad. Et il est vrai que les chefs des pays occidentaux ne rencontrent pas assez souvent ceux des grands pays émergents. Mais les occasions ne manquent pas de tenir des sommets productifs en marge d’événements comme les Jeux olympiques, l’exposition universelle, l’anniversaire d’un armistice ou les funérailles d’un grand personnage, sans compter les réunions régulières des alliances continentales ou régionales.