Le directeur général Andy Byford promet une Commission des transports de Toronto (TTC) modernisée d’ici cinq ans, même s’il en qualifie encore certains aspects de «préhistoriques».
Ancien patron des trains de passagers en Angleterre et du transport en commun de Sydney en Australie, le nouveau chef de la TTC, en poste depuis 2011, a l’impression de travailler «24 heures sur 24» à Toronto, a-t-il raconté à la tribune du Club canadien de Toronto mardi dernier. Mais il se dit très heureux d’être ici. Il vante les avantages de la métropole et il est fier de diriger le 3e plus gros système de transport en commun en Amérique du Nord.
En trois ans et demi, il a connu son lot de crises politiques (bonjour Rob Ford!), d’inondations à la gare Union et de ratés d’un système selon lui sous-financé, dont plusieurs technologies comme la signalisation et le paiement sont vétustes, dont plusieurs des 1800 véhicules auraient dû être remplacés il y a 20 ans, mais qui réussit tout de même à effectuer 1.8 million de déplacements individuels par jour.
Fierté
Et qui n’avait aucun plan stratégique, a-t-il découvert à son arrivée. C’est maintenant chose faite, et c’est le passager qui est au coeur de ce plan: «Si dans cinq ans les usagers des autobus et des métros de Toronto sont plus satisfaits et plus fiers du service de la TTC, j’aurai réussi!»
M. Byford affirme s’être d’abord attelé à améliorer l’aspect des gares d’autobus et des stations de métro, qui étaient sales et délabrées. «Quand les usagers voient que les détritus ne sont pas ramassés, que les murs sont tachés ou que des panneaux indicateurs sont écrits à la main, ils se disent que le système est mal administré», dit-il. «Et ils ont raison: ce n’est pas difficile d’être propre et d’imprimer des indications.»