De plus en plus de voix s’élèvent pour demander au gouvernement fédéral de modifier la Prestation canadienne d’urgence (PCU) de 2000 $ par mois aux Canadiens qui ont dû cesser de travailler à cause de la crise sanitaire.
Ses détracteurs sont convaincus que celle-ci ralentit la relance économique du pays, du moins dans sa forme actuelle.
La durée initiale de la PCU était de quatre mois, soit jusqu’au 1er juillet. Le 16 juin dernier, le gouvernement fédéral a annoncé le prolongement du programme jusqu’à la fin août, soit huit semaines supplémentaires.
«Grâce à la prolongation de la Prestation canadienne d’urgence, les Canadiens pourront continuer de payer leur épicerie et leurs factures pendant que nous relançons l’économie tous ensemble de façon sécuritaire et efficace», avait alors déclaré le premier ministre Justin Trudeau.
Épine pour les employeurs
Si cette prolongation est une excellente nouvelle pour les prestataires, elle constitue une épine qui perdure pour bon nombre d’employeurs, car certains peinent à convaincre leurs employés de revenir au travail ou à en recruter de nouveaux.