Transport scolaire francophone: ça roule à plein!

À la suite de l’examen d’efficacité mené par le ministère de l’Éducation auprès des douze consortiums de transport scolaire de la province, Francobus, le Service de Transport affecté au transport des élèves de nos deux Conseils scolaires, s’est démarqué en recevant la note la plus élevée.

Le Service de Transport Francobus, basé à Welland, est né de l’obligation du ministère de l’Éducation de créer des entités administratives impartiales, que l’on nomme consortiums, pour assurer la prestation de service du transport scolaire dans chacune des zones de la province.

Pour ce qui est du Centre-Sud-Ouest et Centre-Sud, c’est Francobus, société à but non lucratif incorporée en octobre 2008 et composée de représentants des deux Conseils scolaires publique et catholique, qui a le mandat d’assurer la saine gestion du transport des élèves fréquentant les écoles des deux Conseils, qui sont situées dans les régions de Niagara, Peel, Toronto, Simcoe, York et Hamilton.

«Nous transportons des élèves des deux Conseils dans les mêmes autobus, si c’est plus pratique et moins coûteux. Par exemple, si les écoles sont à proximité les unes des autres», mentionne Lori Létourneau, franco-ontarienne originaire de Welland et directrice de Francobus depuis janvier 2008. Le niveau de financement qu’accorde le Ministère au transport scolaire dépend directement du niveau d’efficacité des mesures mises en place et de la qualité de la gestion de chaque consortium.

«Dans cette optique, le plan ministériel prévoit des examens portant sur la gestion au quotidien, les politiques et procédures, les itinéraires et la technologie de transport, la gestion des contrats avec les fournisseurs. Francobus a passé l’examen le 26 janvier 2009. Nous venons d’en recevoir les résultats positifs», précise Mme Létourneau.

«Notre travail est peu banal ni routinier, rempli de rebondissements inattendus au jour le jour.»

On remarquera que la mise en place des consortiums apporte certains changements pour les écoles. Par exemple, les heures d’école et les trajets sont revus afin d’améliorer l’efficacité du transport. Entre autres, on tient compte du respect de la longueur maximale des trajets, du lieu de résidence des élèves à desservir pour une école, du plan de circulation automobile de la région, de la réduction significative des dépenses.

On doit aussi noter que même si la responsabilité de se rendre à l’école relève des élèves et des parents ou tuteurs, la Loi sur l’éducation stipule que «le Conseil peut offrir le transport aller-retour à l’élève qui réside et est inscrit dans une école relevant de sa juridiction».

Le transport scolaire est donc un privilège, et non un droit, qui peut être retiré si les règles ne sont pas respectées. Sur demande écrite des parents ou tuteurs, le Service de Transport Francobus peut offrir le transport aux élèves qui fréquentent les écoles dans les zones des deux Conseils scolaires.