Fin 2018, le prix Nobel de la paix reconnaissait les milliers de Yézidies victimes d’esclavage sexuel en Iraq en accordant la haute distinction à l’une d’elles, Nadia Murad.
Début 2019, l’ONU publie un rapport sur la traite humaine notant une tendance à la hausse des condamnations pour de tels délits au Moyen-Orient et en Afrique.
La plupart des crimes demeureraient toutefois impunis: «Les trafiquants ne risquent pratiquement pas d’être traduits en justice.»
À cause des conflits armés
Le Rapport global sur le trafic humain 2018 de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) n’avance pas de nouveaux chiffres sur le nombre de victimes, reconnaissant la difficulté de les comptabiliser. Le rapport de 2016 estimait leur total à 25 000, en hausse d’environ 40% depuis 2011.
L’Office rappelle que la majorité des personnes exploitées ont été victimes de traite à des fins sexuelles. Quelque 49% d’entre elles sont des femmes et 23% des mineures. Parmi les groupes les plus connus se trouvent les quelque 3000 Yézidies asservies par Daesh.