Le chansonnier canadien-anglais Tom Connors est décédé le 6 mars à Peterborough à l’âge de 77 ans.
La nouvelle a provoqué une onde de choc et interpellé bon nombre de personnalités au Canada… anglais. Car force est de constater qu’il était à peu près inconnu au sein de la francophonie, au Québec en tout cas; une autre illustration de nos «deux solitudes».
Moi qui vis à Toronto depuis plus de 30 ans, je ne connaissais de «Stompin’ Tom» Connors que l’image, c’est-à-dire le visage rugueux, le chapeau de cowboy noir et le patriotisme débridé pour le Canada. Mais, jusqu’à la semaine dernière, je ne savais pas si l’individu existait vraiment ou si c’était un personnage fictif comme notre Elvis Gratton.
Dans un message posthume à son public (comme l’a fait Jack Layton), Tom Connors a mentionné que «ce grand pays m’a inspiré par sa beauté, son caractère et son esprit» (ma traduction).
J’ai lu que sa chanson The Hockey Song était la plus connue. Si c’est écrit dans le journal, ça doit être vrai… Stephen Harper, Thomas Mulcair et d’autres politiciens ont mentionné la perte d’un «grand» ou d’un «vrai» Canadien. Pas très original: quelqu’un avait même osé dire ça de René Lévesque!