Tony Ruprecht, député de Davenport, a convié plus d’une centaine de représentants issus de 70 communautés ethniques de Toronto à participer au lancement de la 5e édition de son livre intitulé Toronto’s Many Faces, à Queen’s Park, mercredi 22 février. Un ouvrage destiné à reconnaître l’apport du multiculturalisme à l’essor de la Ville Reine, mais sans accent sur la francophonie.
Très peu de francophones étaient présents à cet événement à caractère multiculturel, mais dénué de français.
L’auteur de Toronto’s Many Faces, dans son allocution d’ouverture, a pourtant longuement insisté sur «l’importance de garder le Québec dans le Canada», faisant allusion au 3e référendum sur la question séparatiste qu’il prévoit en 2012. Suite à ses propos, l’audience se levait pour entonner l’hymne national canadien en anglais seulement.
Malheureusement, son discours de promotion du multiculturalisme torontois, «reflet de la diversité canadienne», est apparu comme une annulation du bilinguisme officiel et par le fait même de l’apport économique et social lié à nos deux langues et à notre francophonie.
Comment peut-on encore en 2011, promouvoir un multiculturalisme en anglais uniquement dans la métropole canadienne, tout en daignant souhaiter garder le Québec (et espérons les francophones hors Québec!) dans le pays?