Toronto rend un vibrant hommage à Rémy Beauregard

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Publié 02/02/2010 par Guillaume Garcia

Près de cent personnes se sont réunies pour un dernier adieu à Rémy Beauregard, lors de funérailles organisées à l’église Sacré-Coeur de Toronto. La famille, des amis, et des francophones voulaient dire au revoir à un grand monsieur de la francophonie en Ontario.

La francophonie de l’Ontario a perdu un être cher en la personne de M. Beauregard. Elle est donc venue lui dire merci, et soutenir la famille du défunt dans ces moments difficiles. C’est d’abord le fils de Rémy Beauregard qui a pris la parole dans le choeur de l’église pour partager quelques anecdotes qu’il a pu vivre avec son père.

Il a conté ces parties d’échecs où son paternel lui faisait rejouer le coup plutôt que de le laisser faire une bêtise. «Pour mon père l’important c’était d’apprendre à apprendre», révèle-t-il.

Il a conclu en insistant sur le fait que la vie continue et qu’à l’instar de son père, il sera toujours là pour ses enfants. «Chez nous, c’est la famille, c’est la famille, c’est la famille.»

Ensuite ce fut au tour du juge Paul Rouleau de faire un bref éloge de l’engagement francophone de Rémy Beauregard, en rappelant leurs débuts aux côtés d’Omers Deslauriers.

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On pourrait qualifier M. Beauregard de «Superman francophone», ajoute Paul Rouleau, tant il a apporté une contribution immense à la francophonie canadienne.

Il a ensuite rappelé combien Rémy Beauregard aimait la vie, le scrabble, le golf, et combien il avait aidé les peuples tout autour du monde. Lorsqu’il était en Afrique, les enfants du juge Rouleau sont partis rejoindre M. Beauregard et sont ressortis grandis de cette expérience.

Il a tenu à démontrer la grande qualité d’écoute dont faisait preuve son ami, qui écoutait tout le monde, sans distinction de couleur, de religion ni de quoi que ce soit. «Il voyait avant tout des hommes dignes», lance-t-il.

Il termine son hommage en affirmant que «son accomplissement et son exemple constituent un héritage pour l’Ontario et pour ceux qui croient dans la valeur de l’être humain».

Le dernier à parler fut Nicholas Galletti, conseiller politique principal de Rémy Beauregard à l’organisme Droits et démocratie.

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Il a expliqué la vision qu’avait Rémy Beauregard de la mission qui leur avait été confiée et a rappelé comment en parlait son président.

«Les droits humains ne sont pas un buffet, l’universalité et l’indivisibilité sont au coeur de notre mission.»

Une messe a suivi avec des rappels bibliques de ce qu’a pu accomplir M. Beauregard dans sa vie. Ainsi, le prêtre a lu un extrait de l’évangile qui raconte quand Jésus a transformé l’eau en vin.

Ceci peut être mis en parallèle, selon l’homme d’église, avec le caractère de Rémy Beauregard, qui faisait du partage une de ses valeurs principales et surtout parce qu’il a participé à la transformation de la francophonie en quelque chose de meilleur.

La francophonie a perdu un de ses grands hommes en Ontario et les personnes présentes lui ont dit un adieu simple et respectueux.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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