Toronto a proposé jeudi un nouveau cadre réglementaire pour Uber, le géant américain du covoiturage commercial, qui inclut une assurance responsabilité pour ses chauffeurs et l’inspection annuelle de leur véhicule. Pour compenser les taxis, leur règlementation serait relaxée.
Le maire John Tory dit que Toronto «modernise» finalement sa réglementation, en «faisant passer les intérêts des résidents en premier», rapporte Radio-Canada.
«Les règles du jeu seront les mêmes pour tous selon la nouvelle réglementation, qui fournit des options sécuritaires et pratiques aux résidents», a-t-il déclaré.
Les chauffeurs de taxi, eux, dénoncent le plan du maire, l’accusant d’accorder un traitement de faveur à Uber.
Uber, pour sa part, se réjouit des nouvelles règles proposées. «Plutôt que de céder à l’intimidation et au lobby de l’industrie du taxi», affirme Jean-Nicolas Guillemette d’Uber Québec, «la Ville de Toronto a aujourd’hui rejoint Ottawa et a décidé de prioriser l’innovation et les besoins de sa population en encadrant les services de covoiturage urbain.»